1888 • Le brevet fondateur
Premiers prototypes
Le 14 novembre 1888, à Saignelégier, l’horloger Irénée Aubry dépose le brevet qui change l’histoire : le premier mouvement mécanique doté d’une réserve de marche de 8 jours, un record à l’époque.
L’histoire de la maison Hebdomas
Le 14 novembre 1888, à Saignelégier, l’horloger Irénée Aubry dépose le brevet qui change l’histoire : le premier mouvement mécanique doté d’une réserve de marche de 8 jours, un record à l’époque.
La prouesse est rendue possible par un barillet occupant toute la montre et un balancier visible côté cadran — une innovation esthétique totalement inédite, devenue la signature Hebdomas.
Alors que les montres classiques offrent 48 heures d’autonomie, le calibre d’Irénée Aubry fonctionne 8 jours d’affilée. Une véritable révolution horlogère.
Le nom provient du mot grec « Ebdome », une fête célébrée à Sparte chaque septième jour du mois en l’honneur d’Apollon. Symboliquement, la montre doit être remontée chaque septième jour : Hebdomas est née.
Le brevet est exploité par Graizely & Co, puis par Schild & Cie, alors que le marché recherche des montres faciles d’usage, ne demandant qu’un remontage hebdomadaire.
Hebdomas s’installe à La Chaux-de-Fonds. Le succès est fulgurant : la marque s’impose grâce à ses montres précises, élégantes et reconnaissables entre toutes.
En 1918, l’atelier compte près de 1000 employés. Hebdomas produit jusqu’à 1000 montres quotidiennes, en maîtrisant entièrement la fabrication : boîtes, mouvements, aiguilles, décorations.